L’énergie verte : l’avenir de la planète ou une opération de Greenwashing ?

Face aux nombreuses urgences climatiques, on assiste à une accélération d’actions pour en ralentir l’impact. La politique de transition écologique portée par la quasi-majorité des gouvernements favorise la mise en place de ces actions écologiques. C’est dans ce contexte que l’énergie verte prend place. Toutefois, constitue-t-elle une avancée ou est-ce un gadget de communication ?

Par la rédaction

Le greenwashing, un fléau pour le secteur de l’énergie


De nos jours, la quasi-totalité des fournisseurs développe leur créneau d’énergie verte en en faisant soit leur activité unique soit une filiale en parallèle de la fourniture d’énergie plus classique. Cette croissance est non seulement dû aux politiques gouvernementales, mais également pour répondre à une demande de plus en plus forte des consommateurs.

Cependant, tous ces fournisseurs ne sont pas égaux face au caractère écologique de leurs offres vertes. C’est en ce sens que le greenwashing est apparu. Il consiste à profiter du caractère éco responsable des offres vertes en faisant la promotion d’actions écologiques tout en masquant les dessous qui sont loin de l’être. Le greenwashing touche énormément les fournisseurs d’énergies, à l’exemple des acteurs vendant des offres vertes tout en poursuivant leurs investissements dans le nucléaire.

Comment distinguer le vrai du faux ?

L’énergie verte dispose de capacité relativement limitée, ne pouvant subvenir aux besoins de l’ensemble de la population. Par conséquent, les plus gros acteurs ne peuvent par nature être 100 % écolos.

C’est pourquoi les fournisseurs d’énergie 100 % verts sont pour l’heure les petits groupes répondant à une demande à la marge. À ce propos, Greenpeace a réalisé une comparaison des offres de l’ensemble des fournisseurs d’énergies vertes en France. Parmi les 24 acteurs, seuls 5 se distinguent par le caractère écologique de leur offre. 5 autres proposent des offres satisfaisantes, mais pas tout à fait 100 % vertes. Enfin les 14 restants font du greenwashing.

En conclusion, bien que proposée par la majorité des acteurs, l’offre d’énergie verte n’est pas encore tout à fait à la hauteur de ce qu’elle est censée vendre. Cependant, les améliorations sont considérables d’année en année avec une réelle prise de conscience de la gravité de la situation. Selon le Figaro, les niveaux de production d’énergie verte sont à des niveaux records malgré l’épidémie de Covid 19 et dans un contexte de baisse de production. À ce rythme, elles devraient devenir les premières sources de production d’ici 2025.